Monsieur,
Il y a quelques jours, une très chère amie m’a permis d’accéder à un texte issu de votre œuvre littéraire.
Ce texte m’a beaucoup intéressé et questionné dans son fond et sa forme.
Le petit scribouillard que je suis a ressenti l’envie de relire et donner son avis.
J’aurais préféré échanger directement avec vous et si nos avenirs post-mortem se révèlent positifs nous pourrons, si vous le voulez, discuter librement de caveau en urne funéraire.
Votre texte parlait des risques que prenaient les hommes à ambitionner un avenir en couple avec une femme intelligente.
Le texte est lumineux comme beaucoup de vos écrits, il pousse à la réflexion et incite à relire et relire encore, afin de s’imprégner du sens visible et caché, s’il en est un…
J’avoue être d’accord avec tous les points que vous abordez. Je suis aussi en désaccord total avec le mot majeur qui justifie le texte. Il est contenu dans l’introduction. Ce mot est « intelligence ».
Pour sourire un peu, je dirais tout d’abord que si les hommes doivent réfléchir aux risques d’avoir à leurs côtés une femme intelligente, ils doivent par la même occasion réfléchir au niveau présent de leur propre intelligence, ou tout au moins au niveau actuel de leur modestie.
Les différents points abordés traitent avant tout de la domination d’un sexe sur un autre et n’a donc aucun rapport avec l’intelligence. Ils abordent, à mon très humble avis, la question de l’égalité dans un monde construit par les hommes pour les hommes.
Soutenue par la pure force physique masculine, organisée par les lois séculaires écrites par les mâles et les religions imaginées et imposées par les mâles, cette domination se croit parée d’intelligence alors qu’elle n’est que censure et mépris de l’autre.
Ce magnifique texte est une ode à l’universalité. C’est la seule religion qui devrait célébrée par l’humanité entière. Elle fait l’objet d’attaques insensées et stupides de certains humains, parfois mâles, parfois femelles, ce qui ne cesse de me surprendre. Ces individus méprisent l’épigénétique qui permet l’adaptation immédiate. Ils ont par contre conservé avec grand soin les gènes de fonctionnement des primates des forêts primaires où seule la force brutale faisait loi.
Mon commentaire n’indique en aucune manière que l’admiration que je vous porte est diminuée bien au contraire. Il confirme que seul un texte vrai et sincère peut faire l’objet de sentiments forts et de réactions vraies.
Je croise les doigts pour que, dans un futur proche, tous les humains soient vraiment libres, égaux et solidaires.
Tiens, une question me vient, pour quoi faut-il deux mots pour montrer que l’on est solidaires ? fraternité et sororité… c’est vraiment utile ? une idée de mâle intelligent sans doute
Ce que j’en dis…