Pour les chercheurs, administrer un produit dans le cerveau est un cauchemar !!
Faire un trou dans le crâne, ça va une fois mais si tu fais ça tous les jours ça coince et un accès en continu est quand même un peu risqué…
Injecter dans le sang OK mais en répété, là aussi c’est délicat, d’autant que le passage entre le sans et le cerveau est une vraie roulette russe… le cerveau est très protégé car si un produit rentre dans la boite (la crânienne, la boite…) la pression interne augment très vite et gare aux effets secondaires…
Donner par voie orale, c’est super compliqué car grosso modo ce qui traverse la paroi de l’intestin est très souvent dans l’incapacité de pénétrer dans le cerveau… et pour les protéines c’est impossible sans utiliser un transporteur…
La toxoplasmose vous en avez entendu parler…le cauchemar des femmes enceintes et des personnes immunodéprimées… ici, l’idée est d’utiliser le parasite pour pénétrer dans le cerveau et y apporter les protéines thérapeutiques choisies !! (voir https://doi.org/10.1038/s41564-024-01750-6 )
Bien sûr c’est au niveau du laboratoire cette approche… alors il faudra du temps pour le transposer à l’homme, mais une fois de plus, la créativité des chercheurs associée au développement de techniques de biologie moléculaire permet d’aborder des traitements absolument impossibles à mettre au point il y a quelques années !!
Utiliser la nature pour apporter de nouvelles solutions thérapeutiques est une approche très ancienne, la quasi-totalité des médicaments actuels viennent directement de cette approche !!! ici, il faudra bien entendu faire ne sorte que le parasite devienne uniquement un transporteur. En aucun cas il ne devra devenir un risque pour les personnes traitées… et démontrer une absence de risque est … impossible !! seule une présence peut être découverte… alors les opposants à ces approches auront beau jeu de bloquer l’application finale de ces produits en recherche…
J’attends comme vous, les futures informations sur cette approche incroyable … mais vraie !!
J’en ris, j’en pleure…
