Merci Monsieur Chailonick…
J’ai acheté ce petit livre (Les éditions Mutine) et je l’ai dévoré…un peu comme un chien dévore sa pâtée…
J’étais à la moitié de ma lecture et j’ai dû m’arrêter quelques minutes pour pleurer… un peu comme un chien pleure quand il se retrouve seul à la maison …
Oui ce livre est un bijou pour les amoureux des chiens, vous savez ceux qui sont autant en admiration devant leur bâtard aux multiples origines que devant leur pure race à 5000€… un peu comme un chien devant son maître riche ou sans-abri…
Tout est juste dans ces chapitres courts et percutants et j’ai revu tous mes amours canins revivre et sauter sur mon lit pour m’empoiler la couette !! un peu comme un maître qui se souvient des fiestas du matin au réveil où son chien l’accueille comme s’il s’était absenté un mois…
Et ce besoin stupide de faire en sorte que les chiens ressemblent aux hommes. Les revêtir d’habits, de comportements et de sentiments humains est bien sûr rentable financièrement mais n’apporte rien à la chose… un peu comme un maître qui voudrait croire que le chien n’est rien qu’une valeur financière que l’on conserve éternellement dans un coffre, de peur de le perdre trop vite…
Et ce moment affreux, que l’on sait inéluctable, d’accompagner un chien pour le faire euthanasier, le dernier regard qu’il lance débordant de confiance et d’amour, au moment où l’aiguille le pénètre… un peu comme un maître qui craint d’être privé de ce moment d’amour absolu d’être accompagné pour sa propre mort…
Ils vivent si peu de temps, qu’avec nos vies en longueur, le partage total de chaque minute passée avec eux est indispensable… un peu comme un maître qui, tellement terrifié par l’idée de sa propre mort, se rend éternel en se souvenant de tous ses amis à quatre pattes trop vite disparus…
Je pourrais mettre ici toutes les phrases caressantes ou dérangeantes de ce livre, toutes les remarques qui font resurgir les sentiments d’amour et de partage, les souvenirs de câlins et de promenades, les colères face aux maltraitances, les farces et les tragédies, les chiens qui lèchent, les chiens qui mordent… mais je vous les laisse découvrir…
Merci Monsieur Chailonick…