Les mitochondries sont des petites structures qui jouent un rôle majeur dans nos cellules en nous fournissant de l’énergie…
Venues de l’extérieure, ce sont en des bactéries qui se sont installées chez nous et se transmettent de génération en génération…
Comme elles sont impliquées dans de nombreux phénomènes biologiques de nos cellules et leurs activités dans le cycle de l’énergie a fait l’objet de nombreux travaux… Ici ( voir https://www.nature.com/articles/s42255-024-01038-3 ) les chercheurs ont cherché à savoir si la modification du fonctionnement des mitochondries pouvait jouer un rôle majeur dans l’évolution de l’obésité et des symptômes associés du genre accumulation de graisse dans le foie, sensibilité à l’insuline etc…
Des essais avaient déjà été faits mais les effets positifs avaient été contre balancés par des toxicité trop importantes… Ici le choix d’un nouvel outil thérapeutique permet d’après les auteurs d’obtenir des effets bénéfiques majeurs sans effets secondaires rédhibitoires.
Les souris obèses traitées voient une évolution positive de leur poids corporel, une stéatose hépatique améliorée… Il semble que les mitochondries utilisent préférentiellement les acides gras ce qui expliquerait les effets positifs du traitement. La quantité de résultats obtenu pour soutenir cette expérience est fascinante et confirme que la biologie est passée à un niveau de complexité incompatible avec la vision du chercheur isolé et créatif… ce sont désormais des biologistes associés à des informaticiens, des mathématiciens et quelques autres spécialités d’ingénieries qui peuvent répondre aux enjeux actuels…
Bien sur c’est un test chez la souris, bien sur il faut continuer à travailler le sujet, mais une nouvelle voie est ouverte pour aborder cette épidémie d’obésité qui touche notre population de sur-nourris inactifs physiquement…
Bon, avec moins de nourriture et plus d’activité, le problème est résolu mais le bon sens étant en RTT, la poursuite de ces travaux est indispensable…
Ce que j’en dis…




