Hier… impossible d’écrire… c’était le jour de la déprime…
Dès le réveil tout était écrit… journée de m… comme dirait un mal embouché… d’où cela venait-il ? je l’ignore. Je suppose que vous aussi cela vous arrive d’avoir ce type de journée.
Est-ce l’accumulation des nouvelles négatives du monde ? ça crève un peu partout sauf les prédateurs qui vivent bien.
Est-ce le temps de novembre qui pèse sur le moral des cerveaux ancestraux ? Les jours diminuent et la faim ancestrale se rappelle sans cesse.
Est-ce le souvenir du passé revenu dans ce rêve de la nuit ? les doux moments semblent d’un seul coup disparaître du présent.
Est-ce le genou gauche qui coince du côté de la patte d’oie ? la bonne santé d’hier a fait place à des soucis divers et variés.
Ensuite, tout se confirme… le café dégueu.. le pain trop sec, les infos du matin désastreuses, les chiennes qui aboient dehors, les décos de Noël qui tombent au fur et à mesure qu’elles sont installées, l’envie d’écrire des chroniques et des histoires tristes afin de déprimer les lecteurs éventuels, bref en route vers le Golgotha…
Alors, dans ces moments de grandes solitudes, il est raisonnable de renoncer à ce moment de bonheur tranquille que l’on s’est éventuellement octroyé un beau jour… j’ai donc renoncé à ma chronique d’hier pour éviter de trop en faire du côté misérabilisme.
Tous les déprimés du moment où les dépressifs chroniques devraient faire la même chose…
Une anecdote… pendant ma thèse sur les grenouilles (oui, j’ai fait une thèse sur les grenouilles…) j’avais un rituel avec ma responsable de recherche… nous avions trois grenouilles en plastiques, une qui souriait, une qui faisait la gueule et une qui était en colère… de belles représentations venues d’un pays lointain qui était en train de se réveiller… chaque matin, le premier qui arrivait mettait sur le bureau celle qui représentait son humeur… le plus souvent c’était celle qui souriait, elle me manque….
Faut-il tout croire ?