« Rien n’est certain sauf la mort et les taxes »
Ainsi parlait Monsieur Benjamin Franklin au moment de la création des USA pendant que la France se préparait à la révolution de 1789…
A cette époque, seule une minorité de possédants pouvaient s’éduquer, les autres allaient aux champs ou ailleurs pour travailler, quasiment dès qu’ils pouvaient marcher… quant à la santé, l’alimentation, le logement chacun se débrouillait dans son coin !!!
Déjà à cette époque, les taxes étaient le cauchemar des citoyens ce qui démontre que rien ne change vraiment dans nos sociétés et j’évite de parler des taxes dans l’empire Romain et au Moyen Age en France…
Le souci est donc ailleurs que dans l’existence des taxes…
Le souci est dans l’utilisation de l’argent des taxes…
Si tout le monde est d’accord pour limiter les taxes et vérifier la bonne utilisation des taxes en question, personne n’est d’accord pour dire ce que veut dire « bonne utilisation ». Il y a donc trop de taxes, un point c’est tout !
Un exemple. En tant que retraité, je suis stupéfait de constater qu’un City stade à 100 000€, issu des taxes et impôts directs et indirects auquel je participe comme vous, semble désormais indispensable dans toutes les communes qui m’entourent y compris dans celles où l’école est fermée faute d’un nombre suffisant d’enfants…
Bien sûr, les parents qui habitent les dites communes seront bien sur horrifiés par cet avis de « retraité sans môme, qui ferait bien de garder en tête que c’est nous qui lui payons sa retraite » sachant qu’eux-mêmes seront pris en charge par la solidarité de leurs enfants…
Car le mot est là, une fois de plus, SOLIDARITE.
Les taxes, c’est la solidarité financière. Elle remplace la solidarité obligatoire qui existait du temps de Monsieur Franklin où les générations restaient ensemble, les enfants s’amusaient dans la boue et allaient travailler dès que possible quand ils survivaient aux maladies et autres plaisirs de la vie de l’époque.
Désormais, les taxes et impôts de toute sorte et les lois génératrices de taxes ont permis, petit à petit, de mettre en place une SOLIDARITE permettant d’atteindre un niveau de vie inconnue pour le plus grand nombre depuis le début de l’humanité.
Que reste-t-il à faire ? généraliser cette situation aux pays qui vivent encore loin de cette condition ? faire en sorte que 100% des personnes de notre pays profite de manière équivalente de ces bienfaits ? inventer de nouvelles taxes ? que nenni !
Une autre priorité est là sans qu’elle soit bien visible… c’est celle qui a pour objectif de protéger le mot solidarité pour éviter qu’il ne rejoigne toutes les belles idées et les espèces animales et végétales qui ont disparu !
Saurons-nous réussir à protéger ce qui nous différencie des fourmis, frelons et autres termites qui vivent aussi en collectivité sans respecter les individus ? le mystère est entier et les paris sont ouverts !
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