Le « peut-être » des post-doc…

Après des années de formation, les post-docs continuent à rencontrer des problèmes pour obtenir un job définitif... qu'en est-il de leur vie personnelle?

L’ère moderne a besoin d’innovation… face à des défis de haut niveau du genre surpopulation, nourriture, pollution et réchauffement climatique (sans parler des menus outils de destruction massive que nous accumulons gaillardement depuis plus de 100 ans…), les nouveaux progrès de la recherche dans tous les domaines sont déterminants pour notre avenir commun…

Tout le monde en est convaincu… sauf peut être celles et ceux qui seront en charge de continuer la recherche de ces progrès…

Pour atteindre un haut niveau de performance intellectuelle, il faut faire comme un sportif de haut niveau… travailler pendant des années dans l’ombre … et puis un jour paf !!! on arrive sous les lueurs des projecteurs… mais là, sans grande illusion de reconnaissances ni financière ni de notoriété !!

Il est vrai que voir un footballeur ou un rugbyman courir dans un stade est plus reposant que tenter de comprendre comment CRISPR/Cas9 est utile pour lutter contre le virus Zika… et puis investir dans des activités de recherche qui donneront des résultats, possibles, dans 20 ans, est au second plan quand il s’agit d’accueillir le Tour de France en Bourgogne l’année prochaine !!

Alors on comprend bien pourquoi les « post-doc » ont du vague à l’âme…

Ce sont des personnes qui ont validé un doctorat après, grosso-modo, 8 ans et plus, d’études supérieures, et qui ont un CDD avant d’avoir (peut-être) un poste définitif (peut-être) (oui, je sais, beaucoup de peut-être, c’est énervant hein ?!…). Les voilà, en pleine possession de leurs moyens intellectuels, à se bagarrer pour faire financer leurs recherches et vivre chichement de leurs activités…

C’est vrai que les post-docs sont déraisonnables… ils ne produisent rien de concret… informations qu’ils vont créer vont (peut-être) aboutir un jour peut-être, à des retombées incroyablement importantes pour toute l’humanité mais ils l’ignorent !! c’est un comble non !

Contrairement au footballeur:/rugbyman, personne n’est certain de voir un résultat un jour prochain ? mais Notre société ne vit que pour « immédiatement », alors qui va prendre le risque financier de prendre soin de tous ces post-doc ?

On comprend facilement pourquoi, les post-doc sont dans la déprime, car eux c’est aujourd’hui qu’ils ont besoin de vivre…

Passé ou avenir ?   

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