Il est des chanteurs qui marquent définitivement leurs admirateurs… ces derniers sont alors stupéfaits de constater que tout le monde se fou de leur disparition.
Je voudrais ce matin parler un peu de Graeme Allwright… Mort en 2020 dans le silence feutré des médias e des réseaux, il avait poursuivi une carrière dans la tranquillité des petites salles de concert…
C’est à 39 ans dans les années 1960, qu’il atteint le succès avec des chansons considérées comme subversives… refusant de suivre le chemin des médias et du show business, il passe sa vie à créer, explorer…vivre sa vie… il se repose maintenant dans le calme d’un cimetière de Côte d’Or non loin de chez moi…
Ses chansons abordaient des thèmes variés qui parfois avaient le don d’exaspérer certaines couches de populations !!!
Je me souviens de mon père fou de rage en entendant « jusqu’à la ceinture » sur les militaires.
Je me souviens de mon questionnement à l’écoute des « petites boites » …
Les paroles d’une de ses chansons convient bien à toutes les époques de notre monde, je dédie le dernier couplet à tous les fous de guerre quel que soit leur couleur, leur religion, leur sexe et leur âge…
Qu’as-tu appris à l’école, mon fils
A l’école aujourd’hui ?
Qu’as-tu appris à l’école, mon fils
A l’école aujourd’hui ?
J’ai appris que la guerre n’est pas si mal
Qu’il y a des grandes et des spéciales
Qu’on s’bat souvent pour son pays
Et p’t’être j’aurais ma chance aussi
C’est ça qu’on m’a dit à l’école, Papa
C’est ça qu’on m’a dit à l’école
Pour les curieux, il est très facile de retrouver sur le net les plus belles chansons de ce personnage unique…
Merci Monsieur Graeme, vous m’avez aidé à supporter la misère de notre monde….