19 novembre 2024 : Soyons sérieux ! Soyons sérieux ! Les bombes oui, les fesses non !
Un artiste qui veut faire l’amour avec toi et qui montre ses fesses sur une affiche en répétant qu’on ira tous au paradis, ça fait un peu vieillot non ? c’est surprenant, voire déprimant, que ces quelques bruits qui dérangeaient la bien-pensance de l’époque continuent à être mis en avant…
C’est Michel Polnareff qui passe par là, il va faire sa tournée d’adieu et éditer un dernier album.
Michel, je ne peux pas vous tutoyer, même si la mode actuelle est de tutoyer tout le monde, des minables aux génies, sous prétexte de proximité.
Vous ne me connaissez pas, moi non plus je ne vous connais pas.
Je connais juste votre musique et quand je dis je connais, je veux dire j’écoute et j’aime… J’ai l’impression que vous faites partie de ma famille. Mais avec vous c’est une famille de haute futaie, de haute aristocratie, de grands savoir-faire, de grandes exceptions…
Entre vos albums, vos musiques de films et les musiques que vous avez composé pour d’autres chanteurs vous avez fait une carrière magnifique et prolifique…
Michel, vous êtes un compagnon de l’époque où l’on pouvait se sentir libre, au moins dans l’environnement qui était le nôtre !!
Que de merveilleux souvenirs à votre écoute, musicien magique… Il me reviens en tête ce concert où les deux batteries en synchronisation faisaient résonner la salle avec un solo de piano pour terminer « plus d’amour sans toi… »
Mais je fais du sentimentalisme inutile !!!
Ce temps est mort et enterré !! c’est dans ma tête tout ça, je vis avec, ça ne regarde que moi…
La musique de l’adolescence et des années de jeune professionnel marque à tout jamais… même les patients atteint d’Alzheimer, qu’aucun médicament ne vient soigner, se remettent à vivre quand on leur fait écouter ces musiques-là, c’est dire !
Alors merci Monsieur Polnareff.
Vous avez ouvert de nouvelles voies par votre voix. Nous devons les protéger ces nouvelles routes de traverses car elles sont menacées de friches et de barricades… les bombes oui ! les fesses non !
Vous irez au Paradis c’est certain avec les saints et les assassins, ces derniers étant de plus en plus nombreux. Comme les cons, ceux de l’année prochaine sont déjà là… c’est un peu le « bal des Nazes »
Je vous envoie mes respectueuses pensées et je vais aller marcher « dans la rue qui sent déjà l’hiver… ».
Soyons sérieux !