Les humains sont des pièces de voitures !

Surprenante situation où, en faisant réparer ses voitures on voit apparaître sur la facture finale les humains dans la catégorie pièces de voiture!! est-ce bien humain tout cela!

Ce matin c’était révision de la voiture… Le déroulement de l’opération se fait de bonne et belle manière… bon c’est cher bien sûr !! en effet, à l’arrivée du véhicule mon interlocuteur protège le volant et le levier de vitesse avec un film élastique, met une housse sur le siège passager et une mini bâche sous les pédales de commandes, tous ces objets seront jetés en fin d’opération. Et tout le reste est à l’avenant… Vue directe sur l’atelier, propre comme un sou neuf, café disponible, climatisation… bref le nec plus ultra…

En regardant le devis, je note que le mail associé à mon adresse est faux et que dans les notes ajoutées en bas du devis je vois « AdBblue à vérifier… », je m’étonne et reçois comme explication que c’est l’ordinateur qui a fait un « mélange » au cours de l’édition de deux devis en même temps… L’explication est incompréhensible mais s’explique tout simplement parce que les interlocuteurs sont de simples utilisateurs des outils qu’on leur impose et que personne n’est présent pour apporter une réponse à une question qui sort de la norme…

En regardant la facture finale, je note cette fois que, dans la catégorie « Pièces », apparait les prénoms des deux personnes qui ont été mes interlocuteurs au cours de mon séjour au garage… et là j’avoue que cela m’a questionné…

Quand on fait apparaître une personne dans la catégorie « pièces » et qu’on la réduit à son prénom, j’avoue être mal à l’aise. La mode est à la réduction des gens à leur prénom, (vous avez vu que c’est désormais largement répandu, que vous soyez un nouveau-né ou un centenaire et qu’on n’utilise le prénom et le nom que quand la personne est « importante »), mais c’est pour moi une régression !!

Je me pose au moins trois questions ?

Dois-je appeler mes interlocuteurs par leur prénom tandis qu’ils me donnent du Monsieur ?

Existe-t-il dans les services des personnes de seconde zone que l’on peut désormais appeler d’une manière identique à celle utilisée au 19ième siècle pour appeler ses serviteurs ?

Pourquoi donner l’impression que seule la technologie compte, les humains étant réduits à de simples exécutants, machines de seconde zone ?

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