Je l’avoue, le rouge au front et la honte incrustée dans chaque pore de ma peau… j’en ai ras le bol du sport…
Attention, je parle ici du tsunami médiatique et financier du sport. Quand il s’agit du sport de tous les jours, je reste fanatique de cette activité naturelle qui est l’un des pieds du trépied de notre équilibre.
Entre le tennis, le foot, le tour de France, les jeux olympiques, l’été 2024 est un vaste terrain de jeux auquel le retraité que je suis participe… depuis son canapé en freinant au maximum sur les cahouettes et autres bières car les effets secondaires sont terribles…
Au lieu de nous pousser vers le nirvana du bonheur et de la tranquillité, le sport nous stresse !!
Profitant de ces événements sportifs, les chaînes non payantes rediffusent des films des années 30, 40 ou 50 et font leurs grosses audiences avec des nouveautés où tous les acteurs, y compris les nouveaux nés, sont morts de vieillesse depuis longtemps !
Dès le matin au réveil, les dernières nouvelles sur le niveau de la Seine et son état de pollution, désormais sous contrôle fait marquant depuis des siècles, avec la question qui tue « si le niveau est trop haut faudra-t-il raboter le haut des bateaux ? », l’angoisse saisit toute la France face à cette situation gravissime…
Allons nous atteindre l’objectif de médailles fixé par notre grand chef que l’on sent sportif jusqu’au bout du 49-3 ?
Allons nous échapper aux épidémies promises par les hordes de visiteurs ?
Les plus pauvres de nos athlètes, je veux dire ceux qui ont des difficultés pour s’offrir une maison à 10 millions à Madrid, auront-ils assez de sponsors ? les sponsors vont-ils répercuter sur le prix de vente de leurs produits les sommes versées aux athlètes ?…
Les lits en carton vont-ils résister aux amours, toujours possibles, entre deux poids lourds en pleine forme ?
Un dernier point.
Après avoir écouté les reportages sur les avantages indiscutables du sport j’ai été entraîné vers les extrêmes les plus terribles : je me suis mis à refaire du sport… erreur fatale : douleurs partout, le ventre entraîne vers l’avant alors que les muscles sont incapables de freiner… les descentes sont terribles et les montées affreuses car là, le ventre pousse vers l’arrière…
Non, décidément, j’en ai ras le bol du sport, vivement que la vraie vie reprenne… pollution, guerres, mee-toutpartout, bref des choses à la portée de tout le monde…
Ce que j’en dis…