10 septembre 2024 : Vive la rentrée ! Le livre à cheval…
J’ignorais cette extraordinaire histoire des bibliothèques à cheval au Kentucky… (voir https://www.dicopathe.com/les-bibliothecaires-a-cheval-du-kentucky-la-pack-horse-library-1935-1943/ )
Elle commence au 19ième siècle mais bat son plein pendant l’installation du New Deal dans les années 1930…
Le Kentucky se situe à l’est des USA et certaines zones de son territoire sont difficiles d’accès en raison du relief tourmenté de la chaine de Appalaches. Dès 1894 pour aider au développement intellectuel des habitants (plus d’un tiers d’illettrés…) des initiatives menées par des femmes (Kentucky Federation of Women’s Clubs…) visent à apporter des livres aux populations isolées.
Après une période où les efforts restent limités, la Pack Horse Library, soit “la bibliothèque cheval de bât“ se met en place progressivement … Des cavalières, qui étaient majoritaires, sillonnent la région en apportant des livres aux population isolées…
Il faut se rendre compte que les déplacements à cheval se réalisaient parfois en pleine nature, sans route, ni même de chemins ! Chargés parfois d’une centaine de livres, les cavalières terminaient parfois à pied leurs livraisons…
Très souvent, seule la Bible était présente dans les familles et l’apport de nouvelles lectures étaient un vrai progrès… le mouvement était lancé…
Cette phrase résume la situation atteinte…
« Aujourd’hui, c’est dans le Kentucky, riche de ses 75 bibliobus en service, que l’on compte la plus grande densité de bibliothèques du pays »
Hé oui ! dans le pays le plus puissant du monde, il existait des zones où la misère et l’ignorance font force de loi. Ceci est encore valable dans de nombreux pays dans notre totale indifférence, penchés que nous sommes sur notre niveau de vie…
La lecture c’est la vie, comme dirait Simon, un petit garçon plein de vie et de bonne volonté… c’est sans nul doute pour cela que les porteurs de morts, qui sont des mâles le plus souvent, font ce qu’ils peuvent pour supprimer l’accès à ce savoir.
La conclusion est simple… quand l’humanité se préoccupe d’un problème, elle le résout… dès que nous serons décidés, les guerres, la misère, l’exploitation des humains et de la nature trouverons leurs solutions… Pour l’instant nous ne sommes pas décidés…
Vive la rentrée !