Scientifique de formation, j’avoue que les notions de psychologie sont assez obscures pour mon cerveau. Souvent, je me dis que certaines évidences semblent échapper aux psychologues et qu’il leur arrive souvent de se perdre dans des méandres conceptuels que des raisonnements de bon sens peuvent résoudre sans souci… Vous comprenez que je « viens de loin » comme disait un ami psychologue !!
Toutefois, la lecture d’articles bien tournés et utilisant des mots à la portée de mon obtus raisonnement arrive à élargir ma vision du monde.
La notion d’humilité intellectuelle par exemple m’a fait sourire au début de ma lecture… les qualités à travailler pour atteindre un bon niveau dans cette vision de psychologue sont les suivantes
« Ouvert d’esprit, sans dogmatisme, révise ses croyances.
Curieux, à la recherche nouvelles idées, pour se développer et grandir, capable de changer d’avis.
Réaliste, admet ses défauts et ses limites, « en voyant le monde tel qu’il est plutôt que tel que l’on voudrait qu’il soit ».
Capable d’apprendre, sans se mettre sur la défensive, change son comportement pour s’aligner sur de nouvelles connaissances ».
Tout à fait moi évidemment…
Enfin presque tout à fait moi…
Enfin plutôt moi…
Bof en y réfléchissant c’est moi de temps en temps…
Non, en réalité j’en suis très loin quand de vraies nouveautés arrivent…
L’humilité intellectuelle est peut-être une façon moderne de poursuivre la réflexion de penseurs comme Montaigne qui avait pour devise « que sais-je » alors qu’il était un érudit remarquable et en avance sur son siècle ?
Quand j’entends des grands dirigeants, élus, intellectuels affirmer des vérités aussi épaisses que des feuilles de papier d’Arménie, je comprends mieux certains conflits, malheurs ou décisions de type essuie-glace, une fois d’un côté, un fois de l’autre !!
Je suis désormais bien conscient que la plupart des situations de conflits que j’ai pu vivre ou constater autour de moi viennent de l’absence quasi-totale d’humilité intellectuelle dans notre humanité.
Je me concentre sur ce thème, on verra jusqu’où je pourrai progresser…
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