Vers la guerre…Recherche chair fraîche à canon

2 octobre 2024 : Vive la rentrée ! Recherche chair fraîche à canon

 

Fort d’une immense colère teintée de tristesse, je vous annonce que la course à la chair à canon est lancée.

Lassés de la paix, lassés de la société des loisirs, abreuvés de jeux de guerres, repus d’anonymat, il semble que le temps de la guerre soit souhaité un peu partout afin de mettre et remettre de l’ordre. Lequel ? c’est sans importance

Un appel à la chair à canon est donc nécessaire… nos chers canons réclament de la chair fraîche…

Mesdames. Il est urgent de mettre en route de nouvelles générations d’enfants. S’ils échappent à quelques missiles et drones inventés par des chairs plus ou moins flétries et produits par d’autres chairs plus ou moins émigrées, ils pourront mettre leurs peaux sous les drapeaux au lieu de les glisser sous les draps (Merci Monsieur Devos…). Convaincus de la justesse de leur mission, ils pourront se faire « déchairer » debout ou couchés…

Messieurs. Il est temps de lancer vos mots d’ordres sanguinolents. Vous saurez puiser dans les siècles passés les idées et les mots qui motivent les haines et les obsessions… vous choisirez entre des palanquées de religions, des torrents de théories dominantes et racistes, des souvenirs de glorieux dominants afin de justifier les horreurs, inutiles, à venir.

Mesdames, messieurs. Ayant ainsi préparé un avenir profitable aux industries de la destruction et de la reconstruction, nous pourrons tous ensembles jouir du spectacle. Il faut bien avouer que les images de nos chaînes d’informations continues déchaînées, sont belles… une légitime crainte de voir arriver dans nos rues quelques bombes à longue distance pimentera nos vies tristounettes.

Déchirées, les chairs des chers enfants chéris…

Accumulés, les corps sous les décombres des maisons où sont nées les générations précédentes…

Respectées, les règles de la guerre moderne où les protégés regardent les exposés exploser pour le bonheur futur

Le passé ne nous ayant rien appris je vous annonce, fort d’une immense tristesse teintée de colère, que l’avenir sera semblable au présent : stupide…

Vive la rentrée

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