1 septembre 2024 : J’en ris, j’en pleure… Beau livre, meilleur Compagnon…
Parfois, les coïncidences sont tellement surprenantes qu’on se dit qu’elles ont été organisées de toute pièce… pour nous surprendre
Cette nuit j’ai terminé la lecture d’un livre qui m’a beaucoup, beaucoup, beaucoup touché…
« Au 31 de la rue du quartier Maître Bondon » écrit par Monsieur Dominique Beau est un petit grand livre. Petit par la taille, grand par le contenu…
Ecrit par un médecin généraliste à la retraite, il raconte la fin de vie, pleine de vie, d’une personne âgée atteinte d’un cancer…
Le contraste entre le terrible sujet et l’ode à la vie qui se côtoient tout au long des lignes est absolument fascinant. Construit sur la base de petits chapitres réunissant les différents protagonistes, l’histoire se déroule avec pudeur, douceur, violence, croyances et règlements de comptes où la sincérité est toujours présente. Ce livre sera un compagnon de lecture que je retrouverai à coup sûr dans le futur…
Je suis resté longtemps rêveur à ma fenêtre, face à la nuit étoilée, dans le calme de la nuit, dans le désordre de mes sentiments…
Ce matin, devant mon café fumant et ma tartine avec confiture mûres, framboises, Reine Claude (une création personnelle de cet été, une tuerie…), j’ai laissé mon oreille se délecter, elle aussi, des propos de Monsieur Antoine Compagnon (https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20/l-invite-de-8h20-du-week-end-du-dimanche-01-septembre-2024-9778947).
Il discourait sur l’importance de la lecture, ce qu’elle apportait et sur la meilleure façon de l’encourager et de la développer… inutile de dire que j’ai bu, par mes conduits auditifs s’entend, ces paroles merveilleuses.
Oui, la lecture est une activité absolument merveilleuse…
elle emprunte du temps pour faire en sorte de le redonner en moments de pur bonheur…
elle capte l’attention pour enrichir à mille lieues des bêtisiers télévisés…
elle ouvre les possibles…
elle transforme un nombre limité de signes en rêves et envies illimitées…
elle met en mouvement sans faire bouger de place…
elle fait remonter les souvenirs éteints et elle éteint les feux douloureux qui couvent…
elle est « un remède à la mélancolie » (tiens au fait vous l’avez lu ?!)
Vivement ce soir que je me plonge dans un nouveau monde en découvrant un nouveau compagnon…
J’en ris, j’en pleure