Complainte pour être enterré dans un cimetière écologique !

20 octobre 2024 : Vive la rentrée ! Complainte pour être enterré dans un cimetière écologique !

Le dimanche est un moment privilégié pour préparer l’avenir.

Aujourd’hui, au lieu de préparer mes futurs déplacements dans des lieux secrets présentés à toutes et tous au journal de 20 Heures, je me suis dit qu’il me fallait préparer un séjour longue durée plutôt qu’une visite rapide du genre les USA en 5 jours.

En effet, j’écoutais Georges en train de chanter son envie de profiter de la plage de Sète en post-mortem et la pensée de mon environnement pour mon éternité qui se rapproche chaque jour était raisonnable est soudain devenue impérative (ne riez pas, pour vous aussi elle se rapproche…).

Attention, il n’est dans cette envie aucune tristesse ni déprime forgée à grand coups d’années qui s’accumulent ! Non ! simplement l’envie soudaine de se reposer dans un endroit où les conneries du monde pourraient être visualisées selon un angle différent.

J’avoue que certains environnements sont vraiment très chouettes !

Le cimetière joyeux de Săpânța, en Roumanie m’attire beaucoup mais rire pour l’éternité est incompatible avec ma ceinture abdominale qui est à ce jour « « abdominable » …

Le cimetière de Morne-à-l’Eau, en Guadeloupe m’intéresse aussi mais devoir supporter un architecte d’extérieur pour l’éternité afin de maintenir le tombeau aux niveaux des futures normes d’isolation et de pollution me semble déplaisant …

Le cimetière du Père-Lachaise, à Paris me rappelle des souvenirs de balades au calme dans une ville agitée… mais le niveau financier des collègues de sous-sol est trop élevé pour moi…

Le cimetière monumental de Staglieno, à Gênes me fait rêver mais je recevrai certainement des visites plus orientées vers la contemplation du cimetière lui-même que vers le partage provisoire de ma compagnie…

Alors je resterai sans doute dans le cimetière de mon village où l’écologie sera une priorité sans doute…(voir ICI )

Je me contenterai de polluer l’environnement en laissant planer quelques menus souvenirs dans l’espace comme le soulignait Monsieur Devos qui s’inquiétait de la pollution des espaces vides il y a bien des années…

A moins que, aidé par quelque main solidaire, répandu en cendres virevoltantes au bord de la vive rivière de mon enfance qui porte si bien le doux nom de Doubs, je vive là une retraite éternelle dans la contemplation des goujons et des martins pêcheurs …

On verra…

Vive la rentrée !

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