J’ignorais l’existence de la cérémonie laïque jusqu’à samedi…
Invité à un mariage, j’avais lu sur l’invitation que le passage à la mairie était suivi par une cérémonie laïque. Le nombre de mariages auquel j’ai assisté est limité et ils étaient tous jusqu’à maintenant composés d’un passage à la mairie, d’un passage à l’église et d’un final à base de produits du terroir dont certains doivent, d’après la légende, être consommés de manière raisonnable.
Là, aucun passage à l’église, juste devant à la sortie de la mairie, mais nous nous sommes tous retrouvé sous les arbres d’une grande cour, pour une cérémonie laïque… vous êtes sans doute familier de ce type d’événement, mais pour moi ce fut une première émouvante…
Les parents prennent la parole, les témoins envoient des messages, les mariés parlent d’avenir… que d’émotions, que de complicité, que de joie de vivre… j’avoue que certains témoignages m’ont ému jusqu’aux larmes bien que je sois venu en tant qu’ami des parents, donc un plus spectateur que participant, pleinement engagé émotionnellement…
Les larmes des mamans qui voient leurs enfants couper le cordon pour, peut être en créer d’autres… les papas costauds dehors mais tendres dedans, les amis fidèles et les amies attachées, qui racontent et illustrent les liens invisibles, tendres et solides, qui les lient aux mariés… bref, tout ce qui illustre notre immense besoin non satisfait de se sentir moins seul dans notre écorce humaine.
J’ai adoré la séquence des mains des mariés que l’on attache avec des liens pour visualiser tout ce qui va les relier pendant leur vie commune… et bien sûr à la fin les alliances échangées…
La cérémonie laïque est une version sous les arbres de la cérémonie religieuse, une croyance en un Dieu en moins… Elle représente exactement la même chose… rendre concret ces liens invisibles dont je parlais ci-avant. Issus de ce phénomène incroyable qui s’appelle « VIE », ils nous accompagnent chaque jour et remplissent nos journées de moments positifs…
On devrait faire des cérémonies laïques plus souvent…
J’en ris, j’en pleure…