L’imagination humaine est remarquable et c’est sans doute l’originalité de notre espèce. Il y a plein de morceaux de plastique qui flottent dans l’eau de nos fleuves… alors comment faire pour les éliminer sans que cela coûte cher et soit dangereux … et si on utilisait l’air ? avec un rideau de bulles on peut faire remonter les débris en surface pour les récupérer… (voir https://thegreatbubblebarrier.com/?lang=fr ).
Les bulles c’est gentil et ça permet de continuer à utiliser les fleuves normalement, et ça oxygène l’eau de fleuve… que des points positifs non ? enfin une chose est certaine, seuls les points positifs sont mis en avant, c’est normal c’est nouveau ! et c’est pensé par des ingénieux ingénieurs qui ont bine compris qu’il est inutile de parler des points qui posent problèmes.
J’avoue que le système est ingénieux et c’est une excellente solution pour faire remonter à la surface un maximum de débris, qu’ils soient plastique ou non … L’urgence de la situation actuelle justifie tout à fait le développement de ce type de nouveautés.
Nous pouvons donc continuer à balancer le plastique dans la nature puisque les nouvelles technologies permettent de contrôler tout ça. De plus, la lutte contre les plastiques développe l’économie alors où est le problème ?!
Le problème est toujours le même… pressé de vivre au jour le jour, encouragé à atteindre des objectifs rentables immédiatement sans se préoccuper des conséquences à long terme, nous mettons en place des technologies qui s’occupent des conséquences sans s’occuper des causes.
Et ça marche ! des bulles pour lutter contre le plastique… c’est léger, c’est positif, c’est le champagne au service de notre société malade du plastique… la vie est belle, le plastique est neutralisé dans nos rivières… et comme les bouchons sont désormais attachés aux bouteilles en plastique, tout va bien !!!
« Attention il y a danger-danger-danger-danger
Attention il y a danger-danger-danger
Il y a danger-danger-danger
Danger-danger-danger
Attention »
Merci Monsieur Polnareff….
J’en ris, j’en pleure…