Posts en blocs et toc !

La chronique du 23 juin a entraîné une réaction très sympathique de Monsieur Rovere (voir https://www.linkedin.com/in/francois-rovere-6586b9108/ ), futur journaliste.

Deux messages étaient contenus dans cette réaction, un encouragement à continuer et un encouragement à améliorer mes écrits.

Gonflé de la suffisance nécessaire au maintien de la confiance en moi-même par le premier, je suis resté plus indécis et circonspect quant au second…

Que voulait-il me dire avec cette phrase « Dommage que tes posts soient rédigés en blocs » ? J’ai donc posé la question et la réponse fut très claire « Avec plaisir 🙂 Aère tes paragraphes et parfois même tes phrases » …

C’est vrai que parfois, pour éviter de dire quasiment tout le temps, j’ai tendance à alourdir le propos. Effectivement, cela peut nuire à la portée du message en direction du plus grand nombre.

Pour un futur journaliste, la finesse de rédaction, en fond comme en forme, est un objectif majeur. Ceci est d’autant plus important que la place disponible et le temps octroyé par le lecteur final pour lire le document sont deux contraintes qui font que l’allègement des textes est une absolue nécessité.

Je pense que Monsieur Rovere est un excellent observateur et qu’il est sur la bonne voie pour devenir un journaliste de qualité.

J’utiliserai son excellent conseil dans les chroniques où la cible sera informative.

Pour les autres chroniques, je garderai le bonheur de jouer longuement avec les mots et les maux qui attirent mon regard. Cela me donne l’extase de faire jouer les idées avec les idées des lecteurs. Le mélange des moments les plus sérieux avec des bêtises mêlées d’absurde ou d’humour au cinquième degré, s’il existe, est un nectar auquel il m’est impossible de renoncer, un peu comme un toxicomane continue son parcours même quand son patrimoine sanguin a été entièrement dilapidé…

Ma formation initiale, puis une certaine inclinaison naturelle, m’ont fait comprendre depuis longtemps que la vraie complicité entre cerveaux repose sur des sous-entendus pleins de circonvolutions plutôt que dans la pertinence d’une information aiguisée comme un Santoku ou Shimomura.

Ma devise pourrait donc être « comprends qui veut… ou comprend qui peut » comme l’a chanté Monsieur Lapointe, Boby de son prénom.

J’avoue avoir de délicieux moments de bonheur quand un avis positif ou un petit cœur ou un commentaire ou un conseil, apparaît à la suite d’une chronique. J’espère sincèrement que le conseil qui m’a été gentiment donné augmentera ces moments de plaisir !

PS : je profite de ce dernier paragraphe, pour rappeler aux lecteurs éventuels, que l’envoi de ce type de petit bonheur ne nécessite qu’un temps de vie infinitésimal ne nuisant aucunement à l’émetteur, mais donnant un infini plaisir solitaire à l’humble rédacteur que je suis !!!

Ce que j’en dis…

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