Merci à Monsieur Péchin pour le titre de la chronique. Il était maigre, il est mort, il m’a fait rire, il serait actuellement voué aux gémonies avec ses sketches, merci à lui.
Faire la fête c’est bigrement fatigant… trop manger, peu dormir, danser, conduire, boire des boissons peu recommandables, rester dans le bruit et l’agitation… ; ouf quel effort !!
Eh bien la nature se venge !!
Les démunis qui passent à côté de toutes ces agapes en rigolent déjà. Ce sont les 25 et 26 décembre et 1 janvier qui regroupent les plus grands nombres de décès par infarctus…
Ils ont l’air malin hein, les grands mangeurs et les grands buveurs fêtards !! ils sont sans cœur car ils négligent les malheureux, les démunis et paf ! c’est leur cœur qui craque !!
Je voudrais aussi, avec un certain malin plaisir, vous rappeler que les consommateurs d’huîtres payent un lourd tribut, au niveau de leurs mains, à toutes ces pauvres bestioles avalées toutes vives…
Le coup du bouchon de champagne dans l’œil est aussi intéressant à voir même si la démocratisation des bulles en direction de produits du type crémant, voire Champomy, risque de moins stigmatiser les bourgeois consommateurs…
Je vous laisse terminer la liste des soucis de santé qui frappent les fêtards de fin d’année…
Voilà, c’est fait !!! je suis à la mode non ?!
Faire la fête alors que la misère déferle sur l’humanité et que le chapon de Noël aggrave le réchauffement climatique est désormais inhumain et devrait être interdit par les grandes lois internationales…
Mais alors quand allons faire la fête ? je l’ignore. En même temps que le climat se réchauffe et que la biodiversité se restreint, les croyances religieuses diminuent et l’idée de paradis post mortem devient improbable…
Devant cette situation désespérée et après avoir terminé mon second verre de champagne rosé (j’adore…) j’ai finalement décidé de rejoindre le clan des mangeurs, buveurs et fêtards, pour un remake de La Grande Bouffe afin de terminer l’année 2023.
J’ai bien compris que je prends un risque de santé pour l’immédiat comme pour mon avenir. Je vous ferai remarquer que les reportages sur les lieux où les humains mangent peu ou pas, selon le degré de guerre et d’extrémisme religieux, incitent à se nourrir davantage pour éviter une dégradation profonde de la santé…
Quitte à avoir des soucis de ce côté-là, autant que ce soit le ventre plein…
Où mettre les priorités ?