Je viens à l’instant d’écouter une chronique concernant la rentrée littéraire et je pense que je vais retourner me coucher…
Plus de 400 titres arrivent dans les linéaires… la chronique présentait les « titres les plus intéressants » et j’avoue me demander comment ces titres ont été choisis ? en tout cas si cette personne a réussi à lire tous les bouquins pour en sélectionner quelques-uns je la félicite pour la célérité de la lecture et je lui recommande un congé en septembre pour se refaire une santé !!
Il semblerait que de superbes drames sur les tueries en Afrique et quelques autres sujets tout aussi réjouissants sont absolument à lire…
A l’instant, une nouvelle chronique à la radio, décrit les années bonheur des comédies au cinéma dans les années 70 tandis que dans mon journal quotidien, sur la page Sorties Cinéma, je découvre « un mélodrame beau à pleurer » … c’est préférable pour un mélodrame… bien que certains finissent par faire rire devant l’exagération de malheurs issus de réalisateurs et scénaristes déprimés, cancéreux et toxicomanes désargentés…
Ma journée commence bien… après une nuit pleine d’orages qui arrivaient à grands coups d’éclairs et de roulements de tambours humides, me voici, comme vous, de retour dans un monde de dépression et d’écroulement de la production de céréales en France voire, situation inacceptable, d’absence de blé dur en Italie pour faire les pâtes…
Les vies sont depuis toujours une succession de drames et de comédies…
L’avantage des drames est que l’on trouve le temps long alors que la durée de nos vies est ridiculement courte.
L’avantage des comédies est que les mauvais côtés de la vie sont oubliés pendant quelques doux instants
Le problème des drames est que nous devons, afin d’être en accord avec notre temps, devenir des victimes comme tout le monde, ce qui peut être en désaccord avec notre optimisme et notre envie de vivre
Le problème des comédies est que pour en produire d’excellentes, il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup de talent et de temps avec une dose de modestie agrémentée d’ambition, ce qui, vous en conviendrez une situation rare, d’où la faiblesse du nombre de bonnes comédies.
C’est décidé…
Je refuse d’investir plus de temps dans les drames et je me consacrerai aux comédies.
Cela ne changera rien au dérouler de ma vie ni à celle de mes concitoyens mais ça me permettra de rire et sourire pendant tous mes instants de vie…
J’en ris, j’en pleure…