En ces temps incertains, faits de haines et de guerre,
Je voudrais ce matin, partager ma colère
Qui bien qu’injuste sans doute a besoin de parler
De nos grands dirigeants qu’il faut bien secouer.
Appelant à mon aide Lafontaine, ce génie
Quelques mots bien tournés sont venus, les voici…
Dans les sphères du pouvoir, vent mauvais est venu
Chamboulant le présent de nantis parvenus.
L’un au trésor désormais universitaire
Chassant un grand cerveau trop peu parlementaire
L’autre à Matignon rejoint santé en éclair
Le médecin en place retrouvera ses pairs.
Celle-là, spécialiste en biodiversité,
Des femmes et des hommes guide l’égalité
Et elle, férue de jeunesse, d’un coup de baguette
De biodiversité soudain elle se sait faite.
Vers le haut du pavé désormais introduits
Et de missions divines ils sont tous investis
Sans doute veulent-ils changer le cours du monde
Hélas en politique on est en eau profonde
Depuis Jean on le sait, les grands sont bien défaits
Par l’argent, pouvoir et sexe, souvent sont distraits
Si le monde a changé rien n’est plus conservé
Qu’une couverture vers soi si bien attirée
Après ce grand fracas à grand bruit annoncé
De bien petits travaux seront vite engagés
Petit peuple en espoir restera embourbé
Le nombril des plus grands restera contemplé.
Tant de chose en ce monde il convient de changer
Hélas maître futile aux commandes s’est hissé
Nourri de belles banques et de basses certitudes
Il nous conduit c’est sûr en belle décrépitude.
Agir ou pleurer ?
