Agir ou pleurer ? épisode 22 : orange out, noix in !

Quand tout va mal, tout va mal… je vous explique ma dépression profonde et provisoire qui m’étreint depuis hier et qui va se terminer dès la fin de cette chronique…
Je lis dans un article que l’hespéridine, qui est un produit naturel contenu dans les oranges, est bénéfique pour la santé cardiaque. Mais en voilà une bonne nouvelle, je vais pouvoir reprendre mon petit jus d’orange du matin. Je conserverai un capital cardiaque jusqu’à ma mort, prévue dès que le nombre de mes années sera composée de 3 chiffres.
Ma journée commençait bien et je vaquais, insouciant de mon bonheur passager, à des occupations sans influence sur l’avenir de l’humanité, mais utile au mien.
J’entends alors une radio maudite, qui se revendique de France, elle se reconnaîtra, annoncer que la pénurie d’oranges guette le monde… et paf !! je passe du bonheur insouciant à la dépression soucieuse…
Voilà comment marche notre monde vers les ténèbres du chaud-froid grâce à des informations contradictoires…
Mon cœur, libéré des soucis du vieillissement pendant quelques minutes, se retrouve soudain devant l’inéluctable processus menant à un arrêt prématuré dans la salle d’urgence, différente de la bande du même nom mais indiquant elle aussi une panne indésirable.
Heureusement il semble que tous les agrumes contiennent de l’hespéridine, alors même si j’ai l’impression de me faire fondre les dents, je vais me faire des jus de citron…
Tiens mais elle vient d’où cette pénurie… les avis divergent là-dessus.
Certains parlent de soucis climatiques, d’autres, plus discrets ou moins mis en avant, parlent de la maladie du huanglongbing (HLB)… difficile de trancher… en réalité c’est certainement une addition des deux…
Le pire de tout cela est que l’origine en réalité c’est nous !!! la culture intensive de l’oranger fait que les maladies se développent à grande vitesse dans des arbres rendus plus faibles par les changements climatiques.
C’est décidé, je vais manger des noix et des amandes, c’est excellent pour le cœur… mais avant je vais vérifier si les noyers sont en bonne santé vers Grenoble, pour les amandiers je suis inquiet, ils poussent à côté des orangers…
Agir ou pleurer ?

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