6 septembre 2024 : J’en ris, j’en pleure… Chevaux de Przewalski : bon sens et nature…
Un jour, une personne indispensable à mon avenir m’a dit « mais Patrick, le bon sens a une valeur extrême ! c’est ce qui manque le plus au monde !!! »…
J’avoue que j’étais persuadé à l’époque que c’était l’intelligence qui avait une valeur extrême et dans mon immense modestie je pensais aussi être intelligent et étais persuadé que c’était d’intelligence dont le monde a besoin…
Quelle erreur !!! non, le monde a besoin de bon sens, juste de bon sens… car au niveau intelligence on est bien équipé…
Alors remettre dans un endroit de France, quelques chevaux sauvages que notre intelligence a exterminé avec détermination, devait avoir des conséquences… pour vérifier cela, des scientifiques brevetés pétris d’intelligence ont suivi ce qui se passait quand l’homme se contentait de laisser faire la nature.
Et bien l’environnement a changé… plus de diversité dans les plantes et les paysages… retour d’espèces qui avaient quasiment disparu, paysages améliorés… bref que du bonheur…
La conclusion de l’étude est que ce sont les chevaux qui ont amélioré la situation…
En réalité le bon sens dirait « c’est l’absence de l’homme associé à la présence des chevaux qui a amélioré la situation » voire « c’est l’absence de l’homme… » mais non, surtout pas… ben oui il FAUT démontrer que ce sont les chevaux sauvages qui ont amélioré la situation…
Bon, je cherche la petite bête, sauvage, mais en toute rigueur il aurait fallu mettre en place deux endroits identiques et dans l’un mettre les chevaux et dans l’autre rien… ensuite on aurait pu conclure un peu mieux… mais là non ! la démarche, d’après le bon sens est pseudo-scientifique…
Ceci étant dit, je suis très heureux de voir des chevaux sauvages de retour dans la nature, et je souhaite vivement que ce type d’expérience continue.
C’est tellement beau le cheval quand il est sauvage…
Quand on voit la façon dont l’intelligence humaine en a fait un esclave dédié au travail et à la conquête guerrière reste un défi au bon sens…
J’en ris, j’en pleure…