GNR ici, CRISPR là…

Selon l'endroit où vous vivez, le prix du GNR est plus important que faire accepter la technique CRISPR pour éviter de mourir de faim!!

Bien que locataires de la même planète, il est évident que selon le tirage au sort que nous avons fait, nous habitons tous des planètes différentes…

Un exemple actuel…

En France, des rassemblements de tracteurs s’organisent un peu partout afin de traduire le mécontentement des personnes qui les conduisent. Les rancœurs se sont accumulées et d’un seul coup, comme cela se passe à chaque fois qu’un problème grandit au su et vu de tout le monde sans que rien ne bouge, boum ! ça explose. Les revendications sont multiples et pour identifier LA chose à traiter c’est quasiment impossible. Il semble, quand on écoute et parcourt les différentes voies d’informations disponibles que « l’annulation de la taxe nouvelle sur le DNR (diesel non routier) est une des solutions au problème. N’ayant, à ce jour, rien constaté d’autre de la part des responsables politiques actuels qu’une giclée d’argent à chaque problème qui apparaît, cette décision est dans la logique actuelle. La décision va-t-elle être efficace, nous le saurons bientôt. Toujours est-il que cela implique que le moteur est financier, urgence oblige… on garde le cap !! Les envies de continuer avec le maximum de rendement et le minimum de souci restent prioritaires.

En Afrique, des rassemblements de producteurs, en collaboration avec scientifiques étrangers mais aussi locaux, lancent l’utilisation des premières graines modifiées par CRISP afin de se sortir des soucis de productions locales. Mieux acceptées que les OGM par les agriculteurs et les autorités de certains pays, les progrès à voir apparaître sont nombreux. Les projets ciblent aussi l’amélioration du bétail… Le besoin de survie en utilisant les nouveaux outils de biologie mis au point dans le monde est supérieur à tout le reste. J’ai noté une jolie remarque sur l’acceptabilité des nouvelles semences modifiées … « But as for local acceptance of the crops, Runo says the farmers he has spoken to feel more comfortable with crops developed by a local researcher than with seeds developed abroad ». La migration des technologies du Nord se heurtent donc de plus en plus à un rejet des populations autochtones… Les Besoins sont tels que les priorités s’appliquent sans discussion…

Voilà, j’espère que vous avez apprécié l’exemple de ces deux planètes… bien sûr, sur chacune de ces planètes, il y a des zones où d’autres différences existent… par exemple il est possible qu’un céréalier français sur 2000 hectares de blé vive un peu différemment d’un berger des Causses avec ses 60 brebis, mais ce sont des détails loin des bilans statistiques. Le seul moment où ces menues différences apparaissent est celui où des rassemblements de tracteurs….

J’ai hâte de voir comment tout cela va tourner !!

 

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