1918… c’est loin, si loin… 1918… les images et les témoignages font que c’est près, si près… ils pensaient, nos aïeux enfants, femmes et hommes, que ce serait la dernière… les bombes, la faim, la solitude, les armes monstrueuses, les massacres aveugles, les fusillés pour l’exemple… non, tout cela devait disparaître DEFINITIVEMENT….
Une chose hélas est certaine… chaque conclusion de guerre inclut des décisions qui préparent la suivante et ceci dans tous les endroits du monde où l’humanité s’est implantée !
Ici, on sépare des populations qui vivaient ensemble, là on garde un territoire, là on en donne un autre. Les vainqueurs du jour prennent leurs aises et les vaincus ravalent leur déshonneur… Chacun reprend sa vie et le monstre guerrier commence sa remontée dans les esprits.
Les guerres s’exportent aussi facilement que des produits « made in ailleurs… ».
Comme d’habitude, les pires actions humaines s’arrêtent quand le prix à payer est trop élevé !! les gaz de combat sont inventés et sont interdits quand on s’aperçoit que les utiliser pourraient tous nous exterminer… des bombes atomiques sont construites en croisant les doigts pour qu’un intermédiaire arrête la décision de vitrifier le monde prise par un roitelet décérébré.
Pendant ce temps, les innovations de paix continuent de jaillir … les poilus auraient aimé profiter d’une greffe de visage et d’œil, de « puces » permettant de marcher, de respirateurs remplaçant leurs poumons brûlés… que nous diraient-ils s’ils sortaient de l’ossuaire de Douaumont pour contempler ce que nous faisons de notre temps ?
Les plus délicats guerriers utilisent même le Dieu régional pour justifier la guerre. Sur les poignards des SS il y avait « Gott mit uns » « Dieu est avec nous » … mon Dieu ! …
Cette incompréhensible besoin de faire la guerre est juste le reste actif de notre bestialité d’animaux trop vite évolués. Nous gardons dans nos hormones le besoin d’imposer par la force physique nos envies de pouvoir.
La loi du plus fort s’applique toujours quand le plus intelligent a échoué.
Faut-il tout croire?