Le challenge du traitement de l’Alzheimer…

Les médicaments pénètrent mal dans le cerveau... c'est une des difficultés du traitement de l'Alzheimer. L'utilisation d'ultrasons semble une approche prometteuse pour améliorer cette pénatration

En voilà une belle maladie qui nous fait bien peur…

Le challenge du traitement est celui de la pénétration des produits pharmaceutiques dans le cerveau… en effet comme le savent tous les humains qui ont la tête dure, le cerveau est dans une boite, alors il laisse entrer peu de choses. Dans un petit espace si on laisse entrer  n’importe quoi c’est vite la catastrophe… les personnes qui ont reçu un choc sur le crâne peuvent mourir rapidement car l’œdème qui apparait augmente la pression intracrânienne et bloque le fonctionnement du cerveau. La barrière dite hémato méningée entre le sang et le cerveau est donc une frontière imperméable pour la plupart des médicaments (et là je ne parle que d’une seule des difficultés de la mise au point de nouveaux produits pour cette maladie, ce qui vous explique la lenteur toute relative des progrès dans ce domaine !!)

Les résultats publiés par une équipe du Rockefeller Neuroscience Institute sont très intéressants et apportent un début de solution à ce problème de pénétration dans le cerveau.

Des ultrasons, utilisés à bon escient, semblent faciliter la pénétration d’un produit de type anticorps…(voir https://www.insideprecisionmedicine.com/topics/precision-medicine/ultrasound-opens-blood-brain-barrier-to-improve-alzheimers-drugs-effects/?MailingID=%DEPLOYMENTID%&utm_medium=newsletter&utm_source=Inside+Precision+Medicine+Today&utm_content=01&utm_campaign=Inside+Precision+Medicine+Today_20240104&utm_id=1132599058 ) et l’article princeps du NEJM (voir https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2308719?query=featured_home )apportent les éléments scientifiques qui supportent cette affirmation.

Ces résultats sont très encourageants et il faut attendre les prochaines étapes de validation de cette approche pour savoir si vraiment ce sera une amélioration majeure.

Ils confirment en tous les cas que dans une maladie dégénérative d’une infinie complexité comme l’Alzheimer, c’est sans doute la combinaison entre des approches multiples et complémentaires qui permettront de faire les progrès les plus déterminants…

Des médecins avec des chimistes qui discutent avec des physiciens et des mathématiciens encouragés par des spécialistes de l’IA aidés par des biochimistes passionnés de physiologie et des patients et accompagnants qui seront près à servir de cobayes…

quant aux financiers ils investiront en fonction de leurs croyances qui vont de l’avidité immédiate au financement désintéressé, comme tout le monde !!

J’espère que la maladie d’Alzheimer me laissera en paix jusqu’au moment où de bonnes nouvelles arriveront !!!

Envies et besoins

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